Selon Wikipedia, la persuasion est l’action d’amener quelqu’un à quelque chose, à croire, à faire, à vouloir, à convaincre, « à la faveur d’une connivence ». « L’art de persuader a un rapport nécessaire à la manière dont les hommes consentent à ce qu’on leur propose, et aux conditions des choses qu’on veut faire croire ».
Les anciens qui ont défini l’éloquence, le talent de persuader, ont distingué persuader de convaincre, le premier de ces mots ajoutant à l’autre l’idée d’un sentiment actif excité dans l’âme de l’auditeur et joint à la conviction.
La persuasion vise à faire faire, mais n’explicite pas son but. On est confronté en permanence au désir, si ce n’est à la nécessité, de convaincre et de persuader. Or, gagner l’adhésion ne va pas de soi car « On ne persuade aux hommes que ce qu’ils veulent ». C’est un exercice complexe qui demande du savoir-faire et du tact, puisque ce qui persuade n’est pas toujours ce que l’on croit.
La persuasion, « cette souveraine toute-puissante des hommes », appartient au domaine de l’influence; elle n’est qu’une péripétie de l’action sur autrui. À ce titre, elle voisine avec la propagande, elle côtoie la rhétorique, elle n’est pas étrangère à la séduction et fondamentalement, elle entretient un rapport ambigu avec la manipulation quand elle n’éprouve pas les pires difficultés à s’en démarquer.
Nous abordons l’art de la persuasion sous quatre angles :
1- Les techniques de persuasion
Cette section aborde les techniques de persuasion inspirées de la publicité et de la psychologie sociale. Elle fournit en outre des références afin d’approfondir le sujet.
2- Se prémunir de la manipulation
Cette seconde section décrit, à l’aide d’un exemple simple, la violence subtile qui recouvre la manipulation afin de pouvoir la détecter et s’y soustraire. Des références sont également fournies.
3- La rhétorique indépendantiste
Cette section explique ce qu’ est la rhétorique politique et en décrit les principales formes. Elle fournit des références ayant trait aux aspects historiques, politiques, juridiques, économiques et linguistiques de l’indépendance du Québec.
4- L’analyse des sondages
Cette dernière section analyse l’évolution des appuis à la souveraineté depuis les années ’70 jusqu’à tout récemment et dresse le portrait de la clientèle à cibler.