Plus simple à dire qu’à faire. Trop souvent, les plans d’action et les communications qui s’établissent entre les concernés débouchent sur d’inextricables imbroglios. Ceci est causé par l’absence de dénominateurs communs simples, non pas simplistes mais simples, à partir desquels les actes se définissent et s’élaborent. Par exemple, les principes de l’action décrits dans ce chapitre sont simples mais incompréhensibles à ceux qui ne se sont jamais engagés dans un domaine ou un autre et qui ne vivent que de clichés, métaphores, euphémismes, ou autres figures de style qui défigurent le langage plutôt que de l’éclairer. La présence dans le monde actuel de vastes réseaux de communication ne signifie pas pour autant que les communications sont meilleures entre les individus, les régions, les peuples, les nations, etc. Tant qu’il n’y a pas de dénominateurs communs valables, il n’y a pas de communication, peu importe la quantité de paroles échangées. Pour communiquer adéquatement et d’une manière propre à l’action, une certaine objectivité est nécessaire. Celle-ci s’exprime dans une langue simple, rigoureuse, exigeante et sans affectation. Le principe de simplicité s’applique également à toutes les autres dimensions de l’action, équipements, structures, encadrements, organigrammes, procédures, administration et logistique.
Il faut apprendre à utiliser l’adversité à son avantage, mais ceci exige beaucoup d’intelligence. Chose certaine, lorsque les adversaires et les ennemis se dressent, il ne faut pas en avoir peur mais apprécier leur propre contexte et leur propre situation, se mettre à leur place en somme, pour mieux savoir à quoi s’en tenir. Parlant adversité, il faut savoir que l’arme la plus utilisée en politique est le bluff, surtout lorsque l’intimidation, la peur ou la menace ne fonctionnent plus. Tenir compte de l’ennemi sans exagération d’un côté ou de l’autre, continuer à poursuivre ses objectifs par la mise en pratique de tous ces principes, voilà l’idéal.
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