Toute action collective débute par une appréciation correcte et rigoureuse du contexte dans lequel cette action doit se produire, en fonction d’une finalité. Par définition, le contexte réunit l’ensemble des conditions permanentes qui influencent d’une manière déterminante le devenir des États comme tels. La connaissance du contexte exige la connaissance approfondie de la géographie et de l’histoire, dont l’histoire de la formation territoriale d’un État ou d’une nation. Les renseignements nécessaires à l’acquisition de cette connaissance doivent venir des régions concernées elles-mêmes. À cet effet, combien de régions, villages, villes, provinces ou États dans le monde actuel tiennent encore des annales, dans lesquelles sont soigneusement consignées toutes les informations pertinentes à la vie du domaine d’une année à l’autre? De bonnes annales doivent décrire les caractéristiques physiques de la région, l’organisation et l’aménagement de l’espace, l’utilisation des sols, la population et ses activités ainsi que les actes pertinents posés dans l’intérêt public. Les autorités locales doivent en faire une lecture publique une fois l’an. Combien se donnent la peine de le faire? À défaut, il en résulte que la plupart des appréciations contextuelles ne sont que des approximations sans valeur. Et comme la connaissance de la géographie et de l’histoire, au sens contextuel du terme, est encore peu répandue, il en résulte que les appréciations de contextes entreprises par des «experts» qui veulent changer la face du monde sont nulles et non avenues.
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