On connaissait le «photobombing», l’art de venir s’incruster sur une photo et de la gâcher. On connaissait aussi le «Google bombing», l’art de placer un message dépourvu de courtoisie rattaché à un mot-clé ou, le plus souvent, à une personnalité. Voilà qu’il faudra peut-être bientôt s’habituer au «letterbombing», littéralement le bombardement de lettres.
La manoeuvre consiste à placer sur le mur Facebook de sa victime un message, un slogan politique par exemple, de manière verticale. La politicienne Sarah Pallin et la chaîne de télévision américaine Fox en ont été les premières victimes de «letterbombing».
Pour arriver à ses fins, il s’agit de se concerter avec ses amis, de choisir sa victime et le message qu’on veut publier sur le mur. A l’aide du kit proposé par le site letterbombing, on dispose de toutes les lettres de l’alphabet qu’on peut importer dans ses albums Facebook.
Il s’agit ensuite de définir l’ordre de publication des lettres et de modifier la photo de son profil par la lettre désirée avant de publier un message partisan.
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