Le manque de temps est un aspect inévitable du métier de journaliste : le rythme quotidien des journaux et des bulletins de nouvelles impose des échéances serrées. Le matin, à 9 h, un reporter de radio ou de télévision peut par exemple se voir commander un reportage (ou deux), qui doit être prêt à diffuser au bulletin de 18 h.
Les reporters doivent avoir terminé interviews et rédaction dans le milieu de l’après-midi pour qu’on ait le temps de revoir, couper et monter enregistrements et images. Les heures de tombée des journaux sont un peu plus souples, étant donné que la majorité d’entre eux sont imprimés la nuit. Les journalistes ont parfois jusqu’à 23 h avant de rendre leur texte.
C’est pour cette raison que les conférences de presse bien planifiées ont généralement lieu le matin, entre 9 h et 11 h, pour laisser le temps aux journalistes d’y assister, puis d’interviewer d’autres sources avant de revenir à la salle de nouvelles pour préparer et écrire leur reportage.
Ce type d’horaire complique la tâche des journalistes qui désirent interviewer des jeunes et faire valoir leur point de vue dans un reportage. La plupart sont à l’école durant la journée et donc inaccessibles.
Tous les reportages, bien sûr, ne sont pas réalisés en une seule journée. Certains plus approfondis, qui étudient une question sous différents angles, peuvent prendre plusieurs jours et même des semaines de recherche, d’écriture ou d’enregistrement, de révision et de production.
Les grands reportages offrent aussi aux journalistes l’occasion de prendre plus de temps pour explorer une question et en offrir une analyse plus réfléchie.
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